Tentation du coeur

Ihsane Ouassari

La princesse de Montpensier est une nouvelle littéraire française du XVIIe siècle écrite par la romancière populaire Madame de la Fayette. L’histoire s’embarque sur les difficultés de l’amour et comment cela peut conduire à la jalousie, à l’infidélité et au chagrin d’amour. Mlle de Mézières est piégée dans une famille de rivalités, prise entre son amour d’enfance et une histoire d’amour passionnée entre le duc de Guise qui est prêt à sacrifier son mariage pour être avec la femme qu’il aime. Deux autres personnages qui ont une forte présence dans l’histoire sont le prince de Montpensier et le comte de Chabannes. Ces deux personnages ont une relation polaire opposée avec Mlle de Mézières car le comte de Chabannes est très sympathique et soutient ses décisions. Le prince de Montpensier n’est pas proche de sa femme et doit partir pour une longue période en raison de la guerre, ce qui sépare encore plus la possibilité qu’ils construisent une meilleure relation. La société est très stricte dans sa morale en raison de l’influence de la religion qui empêche Mlle de Montpensier de courir après une liaison potentielle avec le duc de Guise. Elle oscille entre être une bonne épouse et vouloir être dans une liaison avec quelqu’un qui lui tient vraiment à cœur, ce qui lui impose une grande tension morale. Elle a du soutien pendant cette période, mais il est très risqué de montrer ses vrais sentiments en sachant les graves conséquences que cela pourrait entraîner. A notre avis, le thème le plus important de l’histoire est l’amour contre le devoir et les réalités de la difficulté à contrôler ses tentations. Pour analyser cette nouvelle littéraire, la méthode des composés littéraires argumentatifs sera utilisée ainsi que la perspective psychanalytique pour argumenter la passion amoureuse de cette nouvelle. La théorie psychanalytique évaluera la personnalité humaine en faisant la différence entre le ça, le moi et le surmoi. Cela donnera un aperçu plus profond de la compréhension des actions des personnages et pourquoi ils étaient aussi enclins ou réprimés à suivre leurs jugements. L’auteure transmet l’amour dans l’histoire comme un voyage qui commence par l’étape initiale de l’attraction qui se transforme en quelque chose où la passion peut conduire à être trop difficile à gérer pour ceux qui sont impliqués. La relation est complexe entre le duc de Guise et Mlle de Mézières, et c’est un sacrifice ultime. Mlle de Mézières doit être capable d’équilibrer ses désirs avec ses obligations morales. C’est une nouvelle littéraire fascinante qui plonge dans l’émotion humaine et l’illusion de l’amour.

La nouvelle représente de multiples formes d’amour entre le personnage principal et les différents hommes de sa vie. Il y a un amour passionné entre la princesse et le duc de Guise ; un amour raisonnable comme la façon dont la princesse aimait et respectait le prince de Montpensier en raison de son devoir d’épouse et un amour platonique qui est montré entre la princesse et le comte de Chabannes. Dans cette nouvelle, l’amour a une relation particulière car il montre que l’amour passionné n’est pas toujours le type d’amour le plus important et que l’amour platonique et raisonnable est également important pour former l’identité de la personne. Si la princesse n’avait pas eu le comte de Chabannes pour la soutenir lorsqu’elle essayait de parler au duc de Guise, elle aurait été coincée dans son mariage avec le prince de Montpensier. Le comte de Chabannes a été profondément blessé lorsqu’elle l’a rejeté. Il était sincèrement amoureux d’elle, à tel point que si elle avait besoin de quelque chose, il était là pour elle. La relation de la princesse avec le prince de Montpensier était sincère car elle s’inquiétait pour lui pendant la guerre, mais n’a jamais eu cette attirance initiale pour lui. C’était le contraire pour le prince car c’était lui qui prenait le temps de poursuivre la princesse et voulait qu’elle l’épouse, et une fois qu’elle l’a fait, leur relation n’a pas évolué en quoi que ce soit. Ils ne se montraient aucune affection l’un envers l’autre. Pour le duc de Guise, il avait des sentiments pour la princesse depuis leur adolescence et la revoir au bal lui avait rappelé toutes les raisons pour lesquelles il était tombé amoureux d’elle en premier lieu. Pour lui, elle est le reflet de l’amour pur de la jeunesse. Malgré cet amour, la princesse épousa le prince de Montpensier car ses parents voulaient qu’elle épouse le prince de Montpensier. Elle est dépendante des décisions familiales et elle cède aux souhaits de ses parents.

L’amour pessimiste qui se présente chez la princesse est destructeur. La beauté de la princesse est un point clé qui est souligné dans la nouvelle. Dans la nouvelle, Chabannes décrit sa beauté comme étant surnaturelle, ce qui provoque le charme des hommes lorsqu’ils la voient pour la première fois. L’amour montré dans cette nouvelle est celui de la passion impossible. Le récit général montre à quel point l’amour entre les personnages est de nature destructrice. L’amour qui est dépeint est également très secret car très peu de gens connaissent le duc de Guise et la princesse. L’amour qui a été vu entre le duc et la princesse les a changés en tant que personnes, et la princesse passera le reste de sa courte vie à regretter sa décision.

Certains des hommes qui trouvaient la princesse attirante ne l’étaient que par désir. Par exemple, il y avait le duc d’Anjou qui a voyagé avec le duc de Guise dans son pays et a été immédiatement attiré par elle. C’est au bal masqué que la princesse s’est finalement retrouvée seule avec le duc d’Anjou et elle s’est rendue compte qu’elle avait des sentiments pour le duc de Guise et l’a révélée au duc d’Anjou par accident en pensant qu’elle dansait avec le duc de Guise. Le duc d’Anjou n’est pas resté après cette rencontre et n’a pas pris la peine de poursuivre la princesse. Les liaisons commencent normalement par les deux individus ayant une attirance l’un pour l’autre, mais dans cette situation qui n’avait pas de base solide, il n’y avait pas de compréhension, de respect ni de communication.

Les lecteurs modernes de La princesse de Montpensier se font leur propre opinion sur les hommes qui conviennent le mieux à la princesse. Naturellement, les lecteurs graviteront vers le duc de Guise en raison de leur amour le plus passionné et réciproque l’un envers l’autre. Les lecteurs peuvent également se sentir mal pour le prince de Montpensier car il n’est pas en mesure d’avoir une relation passionnée avec sa femme car elle a des sentiments forts pour quelqu’un d’autre. Lorsque le prince de Montpensier découvrit les sentiments de la princesse pour le duc de Guise, il était en colère et bouleversé. Ce n’est que lorsqu’il est entré dans la chambre de la princesse et qu’elle s’est évanouie qu’il s’est rendu compte que c’était vrai et qu’il n’y avait aucun moyen qu’il puisse retourner à un mariage normal.

La princesse a finalement dû prendre l’une des décisions les plus difficiles de sa vie une fois que le prince de Montpensier était sur son lit de mort. Le prince l’avait suppliée de ne pas épouser le duc de Guise et elle ne pouvait s’empêcher de réaliser le dernier souhait de son mari, alors elle a accepté et a décidé de dire au duc de Guise qu’elle ne voulait pas l’épouser. Le duc de Guise a décidé de passer à autre chose et de se marier, ce qui a bouleversé la princesse, mais il était trop tard pour changer sa décision. Elle avait fait beaucoup trop de mauvais choix pour retrouver sa vie comme elle l’entendait, et elle est morte à cause de sa solitude. Sa mort était malheureuse car elle était jeune et il lui restait tant à vivre. Sa mort a frappé les habitants du royaume et ils se sont souvenus d’elle à cause de sa beauté.

Les relations ont une perspective différente entre les différents hommes qui tentent de la poursuivre par rapport au point de vue de la princesse. Les hommes sont tous jaloux les uns des autres et cela les empêche de gagner la princesse en raison de leur compétitivité et de leur extrême jalousie. Lorsque le prince de Montpensier découvre l’existence du duc de Guise, il pense aussitôt que personne ne devrait trouver sa femme belle sauf lui. Il veut être le seul à être en relation avec elle et pour lui, peu importe qu’ils n’aient pas une relation passionnée ni d’attirance ou de respect mutuel, tant qu’il peut l’avoir seulement pour lui-même. Il va même jusqu’à interdire à sa femme de parler au duc de Guise.

La perspective psychanalytique peut être appliquée aux choix que les personnages ont faits tout au long de cette nouvelle. Les auteurs et les écrivains sont influencés par des concepts psychanalytiques qui se reflètent dans les personnages et aussi dans l’esprit des personnages. La perspective psychanalytique décrit chaque individu comme ayant un ça, un moi et un surmoi. Le ça contrôle les désirs de la personne, et selon la personne, il peut y avoir des conséquences négatives si ces besoins ne sont pas satisfaits. Le moi contrôle la moralité d’une personne qui peut être basée sur la façon dont sa société l’a façonnée ou sur ses croyances individuelles. Le surmoi est ce qui est utilisé comme équilibre entre le moi et le ça (Hossain 41).

Le ça de la princesse était représenté par son désir d’entretenir une liaison avec le duc de Guise. Le moi, représentant sa conscience morale façonnée par ses parents et son royaume exprimant qu’elle avait besoin de rester avec le prince, la rendit déprimée à propos de son mariage actuel. Dans la nouvelle, le moi de la princesse la dépeint en pensant que ses souhaits sont faux et qu’elle ne devrait pas les accepter. Il n’est pas normal dans la société dans laquelle elle vit d’avoir des désirs en dehors de son mariage. Le surmoi est ce qui est utilisé comme équilibre entre le moi et le ça et décide finalement du sort de la princesse. Ces trois parties sont une combinaison du comportement complexe de la princesse. L’importance de son mariage lui permet d’avoir une liaison avec le duc de Guise, mais cela ne l’empêche pas d’avoir des sentiments pour lui ou d’entretenir cette liaison. Ses désirs pour les siens étaient plus grands que sa morale ou ses valeurs familiales. Elle allait à l’encontre de tout ce que ses parents voulaient qu’elle soit. La chose qui la contrôlait tout le temps était sa moralité et ce que ses parents allaient dire, et ce que la société allait dire.

Le personnage du prince reflète le ça et commence par avoir des sentiments forts envers la princesse et il veut être heureux dans son mariage. Lorsqu’il découvre que la princesse est amoureuse du duc de Guise, il est en colère et bouleversé car il se rend compte qu’elle ne partage pas les mêmes sentiments pour lui. Il ne sait pas quoi faire, jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il doit ruiner son bonheur à cause de sa jalousie envers le duc. Le duc et le prince n’ont pas la meilleure relation avant que la princesse ne tombe amoureuse du duc, cela ne fait donc qu’empirer les choses. Le prince est vu avec une forte perspective du ça qui contrôle sa personnalité ainsi que ses actions. Pour son surmoi, cela représente le moment où il se rend compte que la princesse n’a pas pour lui les mêmes sentiments qu’il le pensait auparavant. Il n’avait aucune idée que la princesse partirait avec le duc, ce qui serait reflété par la caractéristique morale consciente du surmoi et ignore plutôt ce jugement. En fin de compte, le surmoi qui partage ses traits combinés pour le ça et le moi a tendance à suivre son ça en s’efforçant de la poursuivre pour ne pas épouser le duc de Guise, et réussit à le faire. Le prince est manipulateur car il est dans une position ou si la princesse dit non, sa réputation serait mauvaise pour le royaume ainsi que pour ses parents qui étaient ceux qui avaient arrangé leur mariage. Cela met un fardeau sur la princesse.

Le duc de Guise était un autre personnage important qui a apporté une perspective unique à la nouvelle. Il n’était pas familier avec la princesse jusqu’à leur rencontre au bal, quand il a décidé qu’il voulait la poursuivre, et après avoir discuté plus longuement, il voulait avoir une relation sérieuse avec elle. Au cours d’un certain temps, le duc de Guise et la princesse avaient tous deux des sentiments au point que le duc de Guise la demande en mariage. Il allait épouser une autre femme, mais il aimait tellement la princesse au point qu’il annulerait son mariage juste pour l’épouser. Son ça pour la perspective psychanalytique montre à quel point il avait des sentiments forts pour la princesse mais ne voulait pas être dans la situation de devoir rivaliser avec le prince. Il voulait la princesse mais ne savait pas s’il valait la peine de l’épouser après les conflits avec le prince. Il lui a donné le temps de décider quel est le résultat du moi, ce qui l’a aidé à réaliser qu’il se souciait d’elle mais qu’il ne se souciait pas d’elle en ce qu’il la poursuivrait. Son surmoi a fini par être le reflet de son mariage avec une autre femme après avoir été rejeté par la princesse. Le duc de Guise est considéré comme un fleuret car il ne poursuit pas la princesse. Son personnage est très flexible avec les changements de vie, et peut s’adapter alors que le prince est très têtu et que la princesse est indécise et a peur de choisir ce qu’elle veut vraiment et regrette ses décisions.

La princesse a été forcée d’obéir à ses parents et d’épouser le prince sans que personne ne lui demande son avis. Cela a conduit la princesse à ne pas avoir de mariage réussi et à se trouver dans une situation où plusieurs hommes la poursuivent. La princesse n’a non plus personne en qui elle puisse faire confiance à part le comte de Chabannes qui la conseille sur les décisions à prendre. La princesse n’est pas capable de prendre ses propres décisions pendant la majeure partie de sa vie, et une fois qu’elle a cette chance, la décision qu’elle prend entraîne un changement dans sa vie et la perte des personnes qui lui ont toujours été profondément attachées. Tout au long de la vie de la princesse, elle a voulu « plaire aux gens » et a dû compromettre son propre bonheur. Dans cette nouvelle, la princesse a des relations uniques avec les hommes qui sont dans sa vie et entre son ça, moi et surmoi. D’un autre côté, le prince faisait toujours ses propres choix et voulait que les choses soient à sa manière. Il était extrêmement jaloux envers les hommes qui poursuivaient la princesse. Lorsqu’il a confronté la princesse, elle s’est évanouie et n’a pas eu le courage de lui avouer ce qui s’était passé avec le duc de Guise. Le prince était le seul dans leur relation à avoir une attirance pour elle. Le mariage entre le prince et la princesse a montré que ce n’est pas parce que vous trouvez quelqu’un d’attrayant que vous allez avoir la relation idéale malgré le statut du prince. Le prince a également tenté de culpabiliser la princesse afin qu’elle n’épouse pas le duc alors que le prince était gravement malade. Dans cette nouvelle, il y avait un triangle amoureux entre le prince, la princesse et le duc de Guise. La princesse n’a pas choisi entre le prince et le duc et a fini par se choisir.


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La littérature française du moyen-âge au XVIIe siècle. Actes de la conférence. Copyright © 2020 by Alexis Greer, Bethany Proctor, Carly Roberts, Gerardo Moreno, Ihsane Ouassari, Isabela Valencia, Roxane Perret, and Wayne Notice is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License, except where otherwise noted.

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